Le voilà enfin le plein format de Sony, successeur des A-850 et A-900 avec un capteur de 24 Mpxl. Mais sans visée reflex, puisque ce modèle quasi professionnel est de type SLT, usant d’un miroir semi-transparent pour alimenter le capteur autofocus et le capteur image, base du système de visée électronique.
Pour son nouveau plein format, Sony joue la carte du capteur de 24 Mpxl, sans pousser la chansonnette jusqu’à 36 comme l’a fait Nikon avec le D800. Avec une sensibilité montant à 25 600 Iso et un traitement 14 bits. Ce capteur offre quelques raffinements : rapprochement des micros lentilles de la photodiode, une réduction de la zone consacrée aux circuits au profit de la surface de la photodiode, un filtre passe-bas réduisant la dispersion de lumière, une sortie sur 14 bits.
Le boîtier en alliage de magnésium, muni d’une unité GPS mais dénué de flash, est qualifié de « tout-temps ». Il reprend le viseur électronique (2,36 Mpts) de l’A77, maintenant ajustable en température de couleur, et le LCD de 3 pouces. Toujours orientable sur trois axes, il est doté ici de points blancs supplémentaires pour le rendre plus lumineux. À l’intérieur, un obturateur de course montant au 1/8 000 s est donné pour 200 000 déclenchements.
L’autofocus est tout nouveau, avec 19 collimateurs principaux (dont onze en croix) et 102 collimateurs dits d’assistance, placés sur le capteur image et non sélectionnables individuellement. Le tout relativement concentré sur la partie centrale de l’image (couverture de 25 %, soit plus que les produits concurrent indique Sony). Outre le capteur AF principal, c’est le capteur image assure la détection de phase des points d’assistance. Une nouvelle commande propose de limiter le champ de l’AF à une plage de distances spécifiques, pour gagner en réactivité et éviter toute perturbation d’un objet placé au premier plan. Utile pour photographier au travers d’un grillage ou, dans un concert, concentrer l’AF sur l’artiste et non sur un spectateur qui viendrait perturber le premier plan.
Le compartiment vidéo a évolué, assurant le 1080p en 60, 50, 25 ou 24 im/s. Avec une mise au point continue qui fonctionne selon trois modes (Rapide, Moyen, Lent), pour s’adapter aux types de déplacement du sujet et aux obstacles éventuels qui peuvent l’occulter ponctuellement. La prise casque est d’actualité. À l’avant, une molette programmable, munie d’une touche au centre, offre une rotation silencieuse, utilisable pendant que l’on filme sans nuisance sonore. Le contrôle du son, par une paire de vumètres est en temps réel, avec un réglage sur 32 niveaux. Sony commercialise aussi une XLR Box qui se fixe sur le sabot et gère des micros professionnels sur connectique XLR.
Les photos sont enregistrées sur SD, un double lecteur offrant différentes combinaisons d’écriture. Sur le dessus, surprise ! le sabot porte-flash est standard. Exit la griffe propriétaire, héritage de l’ère Minolta. Sony a eu l’intelligence d’y ajouter une rangée de connecteurs, servant à la communication avec des accessoires, par exemple l’XLR Box pour monter des microphones pros. Assurément, voilà un boîtier qui, roulant à 8 im/s (et 10 im/s au format APS-C), va faire parler de lui.
Il est attendu pour 2 800 € (fin octobre)
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Les menus Voici l’enchaînement de l’ensemble des menus : prise de vue photo et vidéo, Configuration, Lecture, Gestion des cartes mémoire, Horodatage et Paramètres personnalisés. |
Le tableau de bord C’est la nouvelle centrale de contrôle qui affiche l’ensemble des réglages, montrant en même temps le correcteur, le niveau et l’histogramme. Et qui peut basculer en mode Ajustement. |
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L’autofocus ajustable L’écran de visée permet de constater que la zone AF est assez centrale. Au bas, une réglette montre que la fonction contraignant l’autofocus à une plage de distances a été activé, pour limiter la mise au point entre 0,9 et 2,5 m. |
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