Sur la route...vers Rondalundi 1er octobre 2007, par Michel Lion ©Bruno Calendini / www.calendini.com Le lendemain, nous sommes aux côtés de Martine et nous prenons la route des villages blancs. À flanc de sierra s’égrènent des petits villages pittoresques plus ou moins perchés dans les collines. Nous arrivons à Ronda, l’un des hauts lieux de la tauromachie en Espagne. C’est dans ce village qu’Hemingway se lia d’amitié avec le père d’Antonio Ordonez, qui devint le matador que nous savons, héros de Mort dans l’après-midi. L’arène de Ronda se découvre simplement, sans visite guidée, en foulant le sable ocre ou en flânant dans un musée pléthorique qui rappelle aux visiteurs l’histoire de ce lieu. ©Bruno Calendini / www.calendini.com Angel Rio, cousin d’ Antonio Ordonez, nous rejoint au perron du restaurant Pedro Romero, un endroit mythique ou Don Ernesto, comme les habitants de Ronda appelaient respectueusement Hemingway, avait ses habitudes. Le lieu est aussi emblématique que Las piletas à Séville et quelques pièces de collection aussi rares qu’inestimables nous plongent dans le passé de la tauromachie. Là, assis face à nous, Angel Rio nous invite à revisiter l’histoire avec Hemingway qu’il croisait enfant dans les arènes. L’atmosphère dans ce restaurant est particulière. Au son des paroles du señor Rio, nos yeux parcourent les murs ornés de photos, de trophées et de mosaïques. Près de nous trône la cape de Manolete, accompagnée de l’affiche annonçant le combat où il trouva la mort face au taureau qu’il défiait ce jour là. Notre itinéraire prendra fin avec ce repas convivial ponctué d’anecdotes aussi savoureuses que les plats que l’on nous servira. Notre retour vers Séville sera une course contre la montre, pour ne pas rater l’avion qui doit nous ramener sur Paris. Réagir à cet article |
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