Comme le modèle E30, l’Olympus E-620 présente une résolution optique record, la plus élevée du marché pour un modèle grand public, et les optiques doivent présenter des performances très élevées pour projeter sur le capteur les détails les plus fins. Mais il offre aussi un tout nouveau module autofocus exclusif à ce modèle, doté de 7 collimateurs, et dont la précision nous a semblé du meilleur niveau. Au total, le piqué est excellent sur la plus grande partie du champ à 14 et 21 mm, et très bon à 30 et 42 mm, ce qui est meilleur que les résultats mesurés sur les appareils de la génération précédente malgré le nombre supérieur de pixels ! La seule petite faiblesse à signaler concerne les angles de l’image qui ne sont que bons à la plus grande ouverture entre 21 et 42 mm. Bien que la diffraction se fasse sentir, l’ouverture de f/16 reste tout à fait exploitable pour des paysages nécessitant la plus grande profondeur de champ.
Carte de piqué : les cases bleues indiquent les très bons et excellents résultats
14 mm :
Excellent sur presque tout le champ dès la pleine ouverture le piqué est déjà très bon dans les angles jusqu’à f/5,6 et rejoint le meilleur niveau à f/8 et f/11.
21 mm :
A part le piqué des angles qui n’est que bon à pleine ouverture, le rendement est véritablement excellent sur tout le champ à f/5,6 et f/8 et très bon ensuite. N’oubliez pas que cette focale correspond à peu près à la focale « naturelle » en 24 × 36 (43 mm soit la diagonale de ce format).
30 mm :
On conseillera de choisir f/8 pour des paysages détaillés, afin que piqué soit identique sur tout le champ, mais la plus grande partie de l’image est déjà très bonne à f/5. On note une légère perte par diffraction à f/16.
42 mm :
A 42 mm les résultats sont proches de ceux obtenus à 30 mm, mais les angles sont un peu moins bons à f/5,6. Le piqué est ensuite au sommet du grade très bon, proche de l’excellence, à f/8 et f/11 et exactement identique dans tous les zones de l’image.