Tamron SP 70-200 mm f/2,8 Di VC USD G2, La qualité optique

Materiel

09/05/2017 | Jean-Marie Sépulchre

La qualité optique

Le vignetage est bien maîtrisé avec 0,3 IL à 70 et 135 mm, et 0,5 IL à 200 mm, sur le terrain, il est peu visible. L’aberration chromatique est exemplaire, ne dépassant pas l’exceptionnelle valeur de 0,3 pixel à toutes les focales. La distorsion par contre nécessitera des corrections faciles en paysage urbain, la déformation en barillet reste peu gênante avec 0,51 % à 70 mm puis elle s’inverse en coussinet (-0,23 % à 135 mm et -0 ,39 % à 200 mm) et sans être agressive elle méritera un petit ajustement, car cette déformation inversée semble toujours moins naturelle que la déformation positive qui fait penser au grand-angle.

: Ci-dessus : Vignetage et distorsion (agrandie ×5)

La mutation des « compatibles »
Pendant longtemps, l’objectif « compatible » désignait un produit moins cher, mais de moins bonne qualité, que les optiques produites par les grands constructeurs de boîtier. Ainsi, à la fin du siècle dernier, il y avait les « 4 grands » (Canon, Minolta, Nikon, Pentax) qui dominaient le marché des reflex autofocus, et puis les objectifs compatibles proposés notamment par Sigma, Tamron, Tokina et de nombreuses marques de distribution liées à des chaînes de magasins. À part quelques exceptions, comme le macro 90 mm Tamron, les objectifs compatibles étaient presque toujours un cran ou deux en dessous des produits de même gamme des grands constructeurs. Mais nos essais montrent que depuis quelques années la scène à changé, des séries comme les Art de Sigma ou les SP de Tamron se permettent d’être équivalents, voire meilleurs que leurs concurrents à réputation établie depuis plus longtemps. Et ces marques innovent plus pour se hisser au meilleur niveau de qualité d’où des formules originales comme les super-zoom et les zooms très grand-angle stabilisés.

La mutation des « compatibles »

Pendant longtemps, l’objectif « compatible » désignait un produit moins cher, mais de moins bonne qualité, que les optiques produites par les grands constructeurs de boîtier. Ainsi, à la fin du siècle dernier, il y avait les « 4 grands » (Canon, Minolta, Nikon, Pentax) qui dominaient le marché des reflex autofocus, et puis les objectifs compatibles proposés notamment par Sigma, Tamron, Tokina et de nombreuses marques de distribution liées à des chaînes de magasins. À part quelques exceptions, comme le macro 90 mm Tamron, les objectifs compatibles étaient presque toujours un cran ou deux en dessous des produits de même gamme des grands constructeurs. Mais nos essais montrent que depuis quelques années la scène à changé, des séries comme les Art de Sigma ou les SP de Tamron se permettent d’être équivalents, voire meilleurs que leurs concurrents à réputation établie depuis plus longtemps. Et ces marques innovent plus pour se hisser au meilleur niveau de qualité d’où des formules originales comme les super-zoom et les zooms très grand-angle stabilisés.

MDLP N°95, Avril 2017
3 Dossier Spéciaux : PAYSAGE EN BASSE LUMIÈRE ■ PHOTOGRAPHIE DE RUE ■ LA MACROPHOTOGRAPHIE ■

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