Alors que Canon, pour son 50 mm F1,8 joue la carte de l’économie dans la fabrication, Nikon opte pour une philosophie inverse. Avec un prix évidemment à l’aune des atouts de l’optique : 239 €, pour une disponibilité annoncée en juin.

De type AF-S (intégration d’un microprocesseur), ce 50 mm est compatible avec les deux types de capteurs, DX (APS-C) et FX (plein format). Avec le premier, c’est une attractive optique à portrait et avec le second, on retrouve la focale naturelle qui était celle que tout possesseur de reflex argentique se procurait comme objectif de base. Dans les deux cas, l’ouverture maximale de F1,8 contribue au ratio luminosité/prix des plus favorables.

La fabrication inspire confiance et, même s’il n’y a aucune tropicalisation, un joint d’étanchéité assure l’immunité aux poussières et à l’humidité au niveau de la baïonnette, en métal faut-il le préciser. La motorisation SWM pilote la mise au point automatique, tandis qu’une bague mécanique gère le réglage manuel. Au vu de ce qui transparaît au travers de la fenêtre couvrant l’échelle des distances, sa course devrait être des plus réduites, car la valeur 1,5 m vient immédiatement après la mention de l’infini. Ce que confirme l’indicateur de profondeur de champ qui ne mentionne que F1,8 et F16 comme ouvertures.

Selon une bonne habitude, Nikon livre un petit pochon souple et surtout le pare-soleil. Dernier point, la formule optique met à contribution un élément asphérique parmi les sept lentilles, réparties en six groupes.

AF-S Nikkor 50 mm F/1,8 G

 Monture : F, en métal avec joint caoutchouté
 Formule optique : 7 éléments (1 x asphérique), 6 groupes
 Tropicalisation : non
 Bague de mise au point : mécanique
 Échelle des distances : oui
 Motorisation : SWM
 Distance minimale de mise au point : 45 cm
 Stabilisation : -
 Ouverture minimale : F16
 Diaphragme : 7 lamelles
 Diamètre filtre : 58 mm
 Pare-soleil : fourni
 Étui : fourni
 Dimensions (L x ø)  : 52 mm x 72 mm
 Poids : 185 g
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