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VIF 2017 : TROIS PHOTOREPORTERS DANS LE VENT

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23/06/2017 | Michel Lion

À l’occasion du Vincennes Image Festival, dont MDLP est partenaire depuis la première édition, nous avions décidé de confier l’illustration des coulisses de cet événement (publiées dans le N°97) à trois membres du très dynamique club photo de Vincennes.

La mission

Du 19 au 21 mai, s’est déroulée la seconde édition du Vincennes Images Festival. En tant que partenaire média de ce bel événement, qui met à l’honneur la photographie amateur, nous avons missionné trois membres du Club Photo de Vincennes pour couvrir l’événement : Elodie Cornet, Christophe Janvier et Romain Ufarte.

Le défi

Nous avons surfé sur le fait que Yann Arthus-Bertrand, président d’honneur de cette édition 2017, et soit ambassadeur Canon, pour leur proposer un défi : photographier l’intégralité des festivités, chacun avec un EOS M6, appareil hybride le plus récent de la marque. Un défi, parce que nos trois photographes ne jurent que par la visée reflex. Aussi, la perspective d’utiliser un compact à bout de bras trois jours durant s’accompagnait de quelques doutes, même s’ils disposaient de la possibilité de greffer un viseur électronique optionnel.

Le résultat

Publiées dans le N°97, nous avons souhaité partager avec vous en ligne leurs clichés. Consciencieux, nos trois reporters ont accompli leurs tâches avec brio. Ils remportent chacun un bon d’achat de 500 € sur du matériel Canon, ainsi qu’un an d’abonnement à notre magazine. Cette première expérience "interactive" a tenu toutes ces promesses et un vent de fraîcheur a soufflé dans la rédaction qui a accompagné ces trois passionnés dans la construction et la finalisation de ce sujet.

VIF 2017 : le palmarès

Pendant le festival, un concours était organisé autour de la thématique : « En mouvement ». C’est le photographe Olivier Zolger qui est le lauréat du VIF 2017, grâce à sa série Course de pneus. Nous reviendrons très bientôt sur son travail au travers d’une rencontre. Quatorze autres finalistes ont été récompensés. Voir la liste complète sur le site officiel du VIF : www.vincennesimagesfestival.com

Rendez-vous en 2019 !

L’occasion nous est donnée également de saluer l’organisation sans failles et la pertinence de cet événement si singulier dans l’ambition et le propos. Aussi nous en profitons pour réitérer notre confiance aux organisateurs du festival. Nous serons à nouveau à leurs côtés, lors de la prochaine édition, dans deux ans !

Élodie Cornet Pour une première approche dans le monde de l’hybride, ainsi que de Canon, j’avoue que j’étais assez réticente au départ, mais finalement, je suis très agréablement surprise. Tout d’abord, l’encombrement d’un tel appareil est assez agréable, même avec plusieurs accessoires il reste facile à emmener partout avec moi dans mon sac de tous les jours. Mes premières sensations étaient qu’il est assez léger, qu’il offre une bonne prise en main et qu’il se révèle simple à utiliser. Concernant l’allumage, il demande un temps assez conséquent et une fois prêt, je n’adhère pas au déblocage de l’objectif avant de pouvoir photographier. L’écran tactile orientable était très intéressant surtout dans le contexte du festival VIF, où j’ai pu à la fois prendre facilement des photos dans la foule en hauteur, au sol et faire ma mise au point directement sur l’écran. De façon évidente, le viseur intégré est ce qui m’a le plus manqué au début. Cependant, j’ai eu l’occasion de pouvoir en tester un par la suite, mais la traduction des couleurs un peu bleutées, la durée de la batterie revue à la baisse et le fait d’être bloquée avec l’écran que l’on ne peut alors plus orienter à 180° m’ont dérangé. Mais c’est aussi ce qui m’a fait prendre goût à l’écran tactile pour finir par n’utiliser plus que ça quasiment. En conditions intenses, il faut parfois trop de temps à l’appareil pour réagir. J’ai accidentellement plusieurs fois enlevé l’autofocus à cause d’un bouton trop facile d’accès au cours d’une série de photos. La montée en sensibilités jusqu’à 1 600 Iso est très intéressante. L’ouverture maximale des zooms EF-M ne permet pas d’utiliser l’appareil en conditions lumineuses difficiles, comme toutes les photos officielles en intérieur. Pour résumer, ce sera sa facilité d’utilisation, l’attractivité de son écran tactile et orientable ainsi que son encombrement qui font de lui un appareil très intéressant.
Christophe Janvier Lorsque j’ai vu le canon EOS M6 petit et léger, j’ai été surpris par sa prise en main avec un bon grip et un poids bien équilibré. Ensuite, son écran orientable et tactile est très pratique. Un peu moins en mode portrait. J’aurais préféré un viseur intégré sur le M6. Pour changer les menus et choisir sa mise au point, c’est extrêmement pratique et rapide, grâce à l’écran tactile. Ensuite, ce que j’ai apprécié, ce sont les molettes de réglage vitesse et ouverture bien placées sur l’appareil et le bouton de sélection de mode assez ferme pour qu’il ne change pas en cours d’utilisation. Au niveau des optiques, le 18-150 mm est impressionnant par son amplitude et son grossissement. De manière générale, les objectifs sont d’une bonne qualité optique, mais pas très lumineux. La qualité des photos est bien au rendez-vous, on est même parfois surpris du résultat une fois sur l’écran de l’ordinateur. La montée en Iso est très correcte. La batterie tient bien la charge. En conclusion, un appareil agréable, discret par sa taille, et on oublierait presque qu’on a un vrai boîtier entre les mains.
Romain Ufarte Premier contact avec Canon. Angoisse. Premier contact avec la technologie hybride. Double angoisse. Mes inquiétudes sont très vite balayées. Le boîtier paraît robuste et la prise en main quasi immédiate. Le paramétrage est simple et la navigation dans les menus hyper intuitive (sachant que je n’ai jamais mis les pieds dans l’environnement Canon). En somme, de prime abord, ça envoie ! En plus, c’est petit, très léger et plutôt classe ! Sur le terrain, moi qui ai l’habitude de trimballer un reflex avec grip, je suis tout de suite conquis par la légèreté et le format compact du boîtier. L’ergonomie me semble bien pensée, l’alliance de l’écran tactile et des commandes mécaniques s’avèrent déroutante au début, mais se révèle très agréable à l’usage. Je ne pensais vraiment pas prendre autant de plaisir à manipuler ce genre d’appareil photo. Je dois préciser que j’ai eu la chance de réaliser ce test avec le viseur. Je pense que mon ressenti aurait été tout autre si je n’avais pas eu ce petit plus. Quelques éléments viennent tout de même ternir le tableau : la batterie à plat après seulement 250 images et des optiques certes polyvalentes, mais trop peu lumineuses à mon goût pour être vraiment satisfaisantes. Concernant la qualité des images, c’est du tout bon. On monte en Iso les yeux fermés jusqu’à 1 600 Iso sans crainte. La dynamique est bonne, c’est piqué et propre. Bref, le top !
Retrouvez l’intégralité de ce reportage dans le N°97 de MDLP (actuellement en kiosque) - 148 PAGES - Juillet 2017 - 6,00 €
NOUVELLES MAQUETTES, NOUVEAUX CONTENUS, NOUVELLES SIGNATURES : Crowdfunding ■ Influences ■ Le débat ■ Grand Format ■ Il était une fois... ■ Convergence : du boîtier à l’écran ■ MAIS TOUJOURS : DOSSIER SPÉCIAL [22 PAGES] NOIR & BLANC ■ ATELIER PHOTO : Netteté et photo de sport - photographie d’architecture ■ TUTORIELS : Spécial Lightroom + Photoshop [10 PAGES] ■ TESTS : Canon EOS 77D ■ Fujifilm Instax Square SQ10 ■ Samsung Gear 360 ■ Canon Pixma TS9050 ■ Viewsonic VP2768 ■ Vanguard Alta Sky 45D ■ Cartes SD PNY Elite Performance ■ Lomo’Instant Automat Glass ■ Sigma 100-400 mm f/5-6,3 DG OS HSM Contemporary ■ Tamron 10-24 mm f/3,5-4,5 Di II VC HLD ■
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