Le fabricant allemand dévoile un second téléobjectif dans sa série spécialement dédiée aux hybrides Sony en monture E. La quatrième optique Batis, qui fonctionne avec l’autofocus des boîtiers. Le second pourvu d’un système de stabilisation optique, après le 85 mm.
Deux modèles en 2015, les 25 mm f/2 et 85 mm f/1,8 ; un autre l’an dernier, le 18 mm f/2,8 ; et désormais, le 135 mm f/2,8. Ce quatuor compose la gamme Batis de l’opticien allemand Zeiss. Une famille conçue pour les boîtiers hybrides Sony, et plus particulièrement les Alpha 7, puisque tous les modèles couvrent le plein format.
Contrairement aux Loxia, également signés Zeiss, les Batis fonctionnent avec le système autofocus des appareils. En revanche, aucun ne dispose d’une bague de diaphragme. Ni de stabilisation, pour les deux objectifs grand-angles. En revanche, comme le 85 mm, ce 135 mm intègre un système de stabilisation optique. Reste à voir lors de nos essais comment il fonctionnera avec celui implanté dans l’A7R II ou l’A6500. Signe caractéristique des Batis, un afficheur Oled indique l’ouverture utilisée ainsi que la distance de mise au point : celle-ci s’effectue, au minimum, à 74 cm du sujet.
Une optique intéressante pour les portraitistes notamment, qui regretteront peut-être une ouverture de « seulement » f/2,8 alors que Sigma a récemment annoncé ambitieux 135 mm f/1,8 dans sa gamme Art. Cela dit, le poids de 641 g (contre 1,130 kg pour le modèle Sigma) est ainsi plus en accord avec les gabarits des boîtiers hybrides Sony. La construction en métal est parée de joints pour résister à l’intrusion de poussière ou d’éclaboussures.
Sortie prévue en mai, pour 1999 €.