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Les 4 saisons du photographe 

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  • Dynamique du capteur : premiers essais

    26 août 2007, par Bruno Calendini


    Mon dernier reportage m’a mené en Andalousie lors des fêtes du 15 août. La ferveur religieuse des espagnols s’y expose au grand jour et des processions spectaculaires accompagnent les grandes messes célébrées dans les lieux les plus saints du pays. Je déambule dans la splendide cathédrale de Séville lorsque je remarque une petite salle où un Christ crucifié baigne dans un halo de lumière. L’ambiance générale est très sombre. Entre la sculpture presque blanche éclairée par 2 spots et le reste de la scène, je compte plus de 2 diaphragmes d’écart. Le moment me semble idéal pour un premier test sur la fameuse dynamique du capteur, que je règle immédiatement au maximum de ses possibilités dans le menu « Prise de Vues » (D-Range : 400%). Je ne veux pas utiliser le flash qui casserait l’ambiance (et qui est d’ailleurs interdit), ce qui m’oblige à monter à 1250 iso pour me retrouver au 1/10e de seconde à f/3.5, à une focale de 18 mm (soit 27mm équivalent 24x36). Dans ces conditions, un stabilisateur aurait été un véritable atout. Je fais quelques tests d’expositions en mode manuel (précieux écran de contrôle !) pendant que des visiteurs s’arrêtent pieusement quelques secondes devant l’icône pour se recueillir. Je reste un moment à guetter une personne habillée en clair qui fini par s’immobiliser devant la sculpture. Je déclenche à main levée, en apnée. L’image qui en résulte est bien équilibrée et comme le démontre l’exemple ci-dessous, le capteur présente des capacités étonnantes à gérer les forts contrastes et à restituer du détail dans les hautes lumières.

    ©Bruno Calendini / www.studionature.com

    A gauche : L’image finale après un léger recadrage et quelques optimisations de base. A droite : Détail de la même image dans les plus hautes lumières.

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  • Parlons ergonomie

    17 août 2007, par Bruno Calendini


    Voilà maintenant quelques semaines que j’ai le Fuji S5 Pro entre les mains. Suite aux critiques soulignant le manque d’ambition des boîtiers Fuji S1, S2, S3 qui étaient construits sur une base vieillissante de F80, c’est désormais dans la carrosserie d’un D200 qu’est logé le fameux capteur Fuji. En faisant ce choix, Fuji fait un énorme bon en avant et délaisse le polycarbonate pour un châssis robuste en alliage de magnésium, ainsi que des trappes et des commandes jointées offrant une protection tropicalisée beaucoup plus pro. Le S5 hérite également au passage d’un excellent viseur lumineux et contrasté, sous lequel trône un bel écran arrière de 6,35 cm de diagonale. Toutes les commandes importantes (qualité d’images, balance des blancs, iso, mode de mesure de la lumière, modes d’exposition,…) sont accessibles par des raccourcis bien placés sur le corps du boîtier. Les 2 molettes crantées avant et arrière tombent parfaitement sous le pouce et sous l’index. Inutile d’avoir des doigts d’accordéoniste pour solliciter le testeur de profondeur de champ ou éjecter le flash intégré. Le grip en caoutchouc qui recouvre le métal du corps du boîtier est anti-dérapant, soyeux et agréable au toucher. La baïonnette Nikon offre la compatibilité avec toutes les optiques de la marque jusqu’aux anciennes AI-S. Mais comme rien n’est décidemment parfait en ce bas monde, les accus du S5 et ceux du D200 sont différents et … incompatibles ! Ceux qui voudraient mélanger les 2 boîtiers dans leur fourre tout pour profiter de leurs qualités respectives seront condamnés à jongler avec 2 chargeurs et 2 types d’accus.

    ©Bruno Calendini / www.studionature.com

    Fabregas / Côte d’Azur. Le calme est revenu dans la rade de Toulon où les plus beaux voiliers du monde ont paradé pendant 4 jours, à l’occasion de la « Tall Ships’ Races ».


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  • Baptême de l’air

    27 juillet 2007, par Bruno Calendini


    Je prends place dans l’hélicoptère qui va survoler le semi marathon. Sur mes genoux, le S5 Pro fait son baptême de l’air. L’hélico vole en contre-jour vers la course. Je monte un fish-eye et je fais 2 images « à la volée » dans l’habitacle, avec le flash intégré. Je constate sur l’écran arrière que la qualité du dosage flash / lumière ambiante en i-TTL est parfaite. Vu la réputation du D200 en la matière, je ne suis pas vraiment surpris.Les photos aériennes que je prends aujourd’hui sont destinées à une expo. N’ayant pas encore testé les fichiers du S5 pro en très grands tirages (je le ferai bientôt), je préfère une fois encore assurer avec mon matériel habituel. Je demande donc au capitaine pompier qui m’accompagne de bien vouloir tenir mon S5 pendant que je commence à travailler en 13 millions de pixels. Alors que j’indique au pilote comment se positionner, je vois soudain partir 1 flash, puis 2 … j’ai un pompier/ paparazzi dans le dos ! ☺ En vidant ma carte, je découvrirai une photo où la qualité de l’exposition du flash et l’équilibre avec la lumière extérieure sont impeccablement dosés.

    ©Bruno Calendini / www.studionature.com

    L’épreuve sportive tire à sa fin et mon vol se termine. Une fois au sol, je me dirige Fuji en main, vers les stands de ravitaillement où passent les derniers coureurs retardataires. Sur le bas côté, un amas de gobelets de boisson énergétique jaunes sera finalement un sujet intéressant pour illustrer les à côtés de la course.


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  • Du cheval au vélo

    20 juillet 2007, par Bruno Calendini


    ©Bruno Calendini / www.studionature.com

    07h30. Je réalise un reportage sur une course d’endurance équestre. Une boucle de 160 KM à travers les Cévennes. Je suis parti très tôt pour photographier le départ qui a eu lieu à la frontale, à 4h du matin. Puis, j’ai lâché les cavaliers pour monter au sommet du Mont Aigual et retrouver le parcours où j’attends la tête de la course. Pour la première fois, j’ai le S5 pro avec moi. Je viens de le recevoir et je n’ai pas eu le temps d’ouvrir la documentation. Je ne l’utiliserai donc pas sur la mission d’aujourd’hui car cette compétition va aller très vite et j’ai besoin d’être en parfaite osmose avec mon matériel. Je repère les lieux, vérifie mes réglages et m’assois sur un rocher pour patienter. Le ciel est dégagé, la vue est magnifique. 2 vététistes font leur apparition, équipés comme des pros… Normal ! Monter l’Aigual par les chemins caillouteux et à vélo n’est pas à la portée de tout le monde. Je les interpelle pour faire quelques images et ils acceptent. Voici l’occasion de faire de belles illustrations avec le boîtier Fuji. Je monte un 17/55 Nikkor et je prends quelques vues en JPG fine / taille maxi. 1 minute après je remercie mes modèles et ils reprennent leur route.Le soir venu, je découvre les résultats de ce premier contact rapide sur mon écran. Des fichiers très propres, directement interpolés à 12 millions de pixels par l’appareil et de taille 4256 x 2848 pixels. Voici l’une des images après quelques optimisations classiques (accentuation et courbes de niveaux).


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  • LES 4 SAISONS DU PHOTOGRAPHE

    10 juillet 2007, par Michel Lion


    "1 AN AVEC LE FUJIFILM FINEPIX S5 Pro"

    À l’occasion de la sortie du Fujifilm Finepix S5 Pro, Le Monde de la Photo a décidé de confier ce nouveau reflex numérique à un photographe professionnel pendant 1 an.

    Auteur indépendant, Bruno Calendini travaille en reportage (voyage, sport, nature- environnement, société …) et en publicité. Il réalise également un travail de fond sur la faune africaine qu’il expose en noir et blanc (www.vision-sauvage.com).

    À la rédaction, nous mettons régulièrement à contribution sa polyvalence, son expérience et son talent de « faiseur d’images » pour tester de nouveaux systèmes numériques qui arrivent sur le marché.Le Fujifilm Finepix S5 Pro est un boîtier atypique. Il fera désormais partie du sac photo de Bruno, qui le confrontera à des situations variées au fil des « 4 saisons du photographe »…

    L’occasion de mieux vous informer sur le potentiel réel de ce boîtier face à des conditions de terrain et d’analyser son comportement sur fond d’anecdotes photographiques.








Podcast
Déclencheur est le lien entre la passion pour la photo de Benoît Marchal et son enthousiasme pour le Web 2.0. MDLP*(Monde De La Photo) est heureux d’accueillir Benoît, l’auteur de ce podcast très réussi et plein de bon sens.
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