Jusqu’au 16 janvier la Maison Européenne de la Photographie et l’Institut du monde arabe accueillent la Première Biennale des photographes du monde arabe. La manifestation propose de découvrir les travaux de cinquante photographes contemporains.
La première édition de la Biennale des photographes du monde arabe contemporain a débuté le 12 novembre. L’évènement porté par la Mep et l’Ima dévoile les œuvres d’artistes dont l’approche artistique n’est pas forcement axée sur l’actualité immédiate. Une cinquantaine de photographes travaillant dans – et sur – le monde arabe depuis le début des années 2000 sont présentés.
Ce premier rendez-vous présente, entre autres, Les Marocains de la photographe Leila Alaoui à la Mep. Réalisée entre 2011 et 2014 la série s’inspire des travaux de Robert Franck The Americans et dévoile des portraits d’hommes et de femmes de tout âge et de différentes ethnies. Pour L’Habit fait le moine, capturé en 2010 et présenté à l’Ima Nabil Boutros se déguise en différents types d’Égyptiens ; tandis que la Yéménite Boushra Almutawakel, à travers What if réalisé en 2008, défie les normes en imaginant des hommes portant le voile à la place de femmes. Les travaux de Lamia Gargarsh (Émirats arabes unis) quant à eux s’interrogent sur les problématiques identitaires propres aux pays du Golfe.
En tout, huit lieux accueillent la Biennale : la Maison Européenne de la Photographie, l’Institut du monde arabe, la mairie du 4ème arrondissement de Paris, la Cité Internationale des arts, Photo 12 galerie, la galerie Basia Embiricos, la galerie Binôme et grainedephotographe.com.
Le site de la Biennale des photographes du monde arabe
Crédit image d’accueil : Massimo Berruti - Drops. Water crisis in Gaza and the West Bank, Palestine, 2015 -œuvre exposée à la MEP