Avec ce nouveau modèle au zoom quasiment 10,7x, Ricoh ne cède pas à la mode du toujours plus de pixels, toujours plus d’extension du zoom. Seul le pan fonctionnel évolue.
L’an dernier nous écrivions « le CX4 reprend les acquis du CX3, à savoir son zoom 28-300 mm (éq. 24 x 36), son capteur Cmos rétroéclairé de 10 Mpxl et le super LCD de 3 pouces/920 kpts ». Et bien en 2011 il suffit de décaler les chiffres d’une unité. Même le prix et la finition restent les mêmes : 299 € en noir, silver ou rose.
Ce n’est pas pour autant qu’il n’y a rien de changé. Regardez bien la vue de face. Vous ne remarquez rien ? Si ? Jouxtant le flash deux petits ronds offrent un air de déjà-vu. Celui d’un capteur autofocus externe comme il en existait lorsque la mise au point automatique est née sur les modèles argentiques. Et si l’on plonge dans la série R, les premiers compacts à télézooms de Ricoh (28-200 mm en équiv. 24 x 36), on retrouve ce dispositif. Dont l’objectif était une mise au point plus rapide. Ici, l’AF est hybride : le système externe qui évalue en permanence la distance est complété par l’AF à détection de contraste, qui prend le relais pour affiner la mise au point sur l’un des collimateurs, avec une moindre hésitation, du moins on l’espère. Il faudra vérifier si les 0,2 s qu’indique Ricoh, sur toute la plage des focales, est bien réel.
Autre apport qui se trouve sur un nombre croissant de compacts, la « super-résolution » qui considère les contours, les dégradés et les détails fins pour interpoler l’image de manière plus raffinée qu’une simple méthode bicubique. Comme le fait Panasonic par exemple. Agissant avec deux niveaux d’intensité, il assure un recadrage et une mise à la définition originelle de 10 Mpxl de l’image, pour offrir l’angle de champ d’un 600 mm en équivalent 24 x 36. Honnête, Ricoh mentionne « une dégradation minimum de la qualité d’image ».
Les modes Scènes sont complétés par « Cuisine », « Feux d’artifice » et « Continu golf » et l’on retrouve aussi les modes artistiques : « Gamme dynamique », « Flou artistique », « Traitement croisé », « Toy Camera », « Contraste élevé N&B » et « Miniatures ». L’afficheur LCD, identique en qualité à celui d’un reflex (3 pouces/920 kpts) reproduit 100% de l’espace sRVB indique Ricoh.
Derniers points, la connectique s’enrichit de la récente prise Micro HDMI (encore un câble ou un adaptateur à acheter !) et la compatibilité est assurée avec la dernière génération de carte Eye-Fi, la série X2, un pictogramme informant sur le transfert Wi-Fi en cours. Un bel ensemble d’améliorations… Mais toujours pas les modes PASM dont nous regrettions déjà l’absence sur les précédents opus de la série. Ni d’optique plus grand-angulaire. Rendez-vous à la sortie du CX6 pour voir ce qu’il en sera ! Et pour l’instant, le concret est la sortie mi-février du CX5.
Capteur : Cmos 1/2,3 pouce, 10 Mpxl effectifs
Boîtier : sans protection
Définition maxi : [4/3] 3 648 x 2 736 [3/2] 3 648 x 2 432 [1/1] 2 736 x 2 736 [16/9] 3 648 x 2 048 pixels
Format de fichier : Jpeg, AVI (M-Jpeg)
Vidéo maxi : 720p
Zoom : F3,5-5,6/28-300 mm (équiv. 24 x 36)
Mode macro : 1 cm (GA), 28 cm (télé)
Mise au point : multizone, centrale, détection de visages, mode Snap, suivi du sujet
Stabilisation : capteur
Viseur : -
Écran : LCD 3 pouces/920 kpts
Modes d’exposition : P, S-Auto, Scènes
Sensibilités : 100 – 3 200 Iso
Vitesses : 8 s – 1/2 000 s
Rafale : 5 im/s (10 Mpxl, 12 photos)
Flash : 0,2 – 4 m (grand-angle), 2,8 – 3 m (télé), à Iso Auto
Particularités : extension numérique du zoom (2x), mode HDR (2 photos), niveau à bulle virtuel, effets artistiques, intervallomètre
Stockage : SD, SDHC, mémoire interne (88 Mo)
Sorties : Hi-speed USB, AV, microHDMI
Alimentation : 1 accu Li-Ion
Dimensions : 101,5 58,6 mm 29,4 mm
Poids : 197 g (avec accu et SD)