4.Au coeur du reportage

Ruud, notre guide nous avertit que ls requins ne feront leur apparition qu’aux alentours de 10 heures. Nous sommes prêts à plonger, il est 9H30 ; aussi je tue le temps avec un peu de lecture. Je remarque pourtant une certaine tension à bord.Chacuns semblent s’interroger sur ce qui va se passer une fois dans l’eau, face à ces mammifères géants. Le livre est loin de me captiver, je n’arrive pas à me concentrer. Je décide donc de jeter un coup d’oeil par-dessus bord. Qui sait, peut-être serais-je le premier à apercevoir un requin baleine, je ne veux manquer ça pour rien au monde. L’océan étale ses flots devant moi et c’est difficile de voir quoi ce soit. Ruud affirme qu’il faut guetter une ombre noire entre deux eaux, mais l’eau offre un effet de miroir sous les rayons de soleils brûlants qui rend pénible toute observation. L’excitation est à son comble, à tel point que je me mets à deviner leur présence me persuadant à chaque masse sombre de leur présence. Je crois devenir fou tant cette pensée domine mon esprit. Le capitaine se met à hurler "requin baleine, là" et toute notre équipe se rue à l’arrière du bateau pour saisir masques et tubaspréparés sur lepont quelques heures plus tôt. Instinctivement je m’équipe en un temps record, le boîtier à la main. J’attends que le capitaine manoeuvre pour mettre le bateau en amont des mammifères, suspendu à son signal pour me jeter à l’eau. Appareil solidement arnaché à ma main, je m’enfonce de quelques mètres sous la surface après un saut fébrile. Je remarque dans l’instant que le boîtier et le caisson offrent une résistance à l’eau. Il est assez lourd et encombrant, j’ai les pires difficultés pour commencer à nager vers les squales. Le requin baleine continue de nager, et je me rends compte que ce colosse est une vraie ferrari des mers : il nage plus vite que moi ! Heureusement le grip du caisson est efficace et l’appareil ne quitte pas ma main. J eprend s vite la mesure et j’atteins chanceux le premier de la flotte. Je déclenche frénétiquement. Le Live-view du E-330 fait merveille.Je peux à ma guise tenter des cadrages quasi impossibles à réaliser avec d’autres boîtiers et sans m’embarasser du viseur, inutilisable en pareilles circonstances. Je n’ai pas eu assez de temps pour prendre toutes les photos que je souhaitais,car et je le savais, mes capacités d’apnéiste ne me permmettent pas de suivre ces magnifiques animaux qui plongent rapidement vers les profondeurs. Mon sujet hors du cadre, j’en profite instantanément pour constater sur l’écran si le peu d’images que j’ai réussi à prendre sont bien exposées. Je consate qu’elles sont un peu sombres. Je choisis donc de nouveaux paramètres. J’ai pour habitude d’utiliser le mode manuel de mes appareils ; j’aime bien maîtriser tous les facteurs de la mise au point, privilégiant à ma guise soit l’ouverture, soit la vitesse, soient les deux à la fois.

Les boutons du caisson étanche (PT-E02) fonctionnenet vraiment bien. Chaque bouton du boîtier peut être sollicité via le caisson. Pour accèder au menu, vous devez utilisez des entrées de différentes longueurs et je dois avouer, qu’une fois le boîtier bien en main, l’ensemble est bien conçu au niveau ergonomique et pratique sous l’eau. Il est alors aisé de trouver le bon bouton pour modifier rapidement vos réglages antérieures par de simples pressions. Pour changer la vitesse, vous disposez d’une mollette qui commande elle même la molette sur l’appareil. En mode manuel, le règlage de l’ouverture est une gageure car vous devez agir sur deux boutons en même temps. Ce qui est loin d’être évident sous l’eau dans l’action stressante d’un reportage.