Le vignetage est très modéré avec 0,6 IL et il disparaît à F2,8. L’aberration chromatique uniquement localisée dans les coins de l’image est de 1,2 pixel à F1,4 puis de 0,7 pixel au maximum entre F2,8 et F16, en pratique elle sera quasi invisible. La distorsion est très modérée avec 0,27% en barillet. Globalement ces résultats sont de très haut niveau pour une optique si lumineuse.
Défauts optiques : les zones rouge ou jaune indiquent les situations critiquables.
Nous n’avons hélas disposé de cet objectif que peu de temps et il n’a pu visiter notre terrain de chasse habituel…la façade choisie était plus proche que d’habitude et les variations de luminosité entre le centre et les bords sont causés par des nuages.
A F1,4 l’image est très fine mais manque un peu de contraste, on observe un peu de nimbé dans les angles ce qui est conforme aux mesures sur mire. A F5,6 le piqué est uniforme et excellent sur tout le champ.
Un des paradoxes des optiques très lumineuses est que certains clients les recherchent pour faire des effets de flous, alors que Leica a mis tous son savoir dans la recherche d’une netteté maximale à pleine ouverture ! On a donc déjà lu sur des forums des signes de déception à ce sujet, car à distance moyenne les arrière-plans procurés par le Summilux restent assez détaillés pour une publication en petit format, alors que d’autres objectifs moins parfaits les noieraient dans une sorte de brouillard. On veillera donc à se rapprocher beaucoup du premier plan pour bénéficier de ce type de rendu, alors qu’à grande distance tout sera net à pleine ouverture sans aucun effet romantique !
À courte distance les flous arrières sont importants.
Une distance moyenne implique un flou arrière moins diffusé.