Pour un 35 mm, le vignetage semble trop élevé (j’ai mesuré 0,9 IL sur D3 et 1,1 IL sur D3x) mais il décroit rapidement à F2 et disparaît complètement à F4. Si l’on active le contrôle automatique de vignetage du boîtier au niveau normal, on obtient 0,6 IL soit une valeur moins gênante. L’aberration chromatique est absolument invisible avec 0,3 pixel sur D3x et 0,2 pixel sur D3, mais il est à noter qu’à pleine ouverture des franges colorées non mesurables peuvent se voir, par exemple sur des reflets métalliques. La distorsion en barillet régulier atteint 0,51% ce qui est un peu trop pour un objectif à cadrage naturel, mais très facile à corriger en post-traitement.
Ci-dessus : Qualité optique
Par temps gris notre façade de test habituelle a été photographiée avec un D3x, le plus sévère des boîtiers Nikon 24 × 36, et les résultats sont excellents, même si le contraste au centre est un peu en retrait à F1,4 et que les angles sont assombris par le vignetage.
Ci-dessus :Cadrage à 35 mm
Ci-dessus :F1,4 en haut centre, en bas angle supérieur droit
Ci-dessus :F5,6 en haut centre, en bas angle supérieur droit
Comme tous les objectifs très lumineux, le 35 mm Nikkor permet des effets de flous très impressionnants en gros plan, avec une plage de netteté très limitée. Dans ces conditions on constate que si le sujet choisi présente des reflets ou des démarcations sombres sur fond clair, il est possible de voir apparaître des franges colorées, magenta en avant du point de mise au point, et vertes en arrière. Un post traitement logiciel peut être nécessaire pour les faire disparaître, mais en taille de tirage raisonnable on verra plus la profondeur des flous que ce petit défaut typique des optiques - de toute marques – à très grande ouverture.
Ci-dessus :Effet de flou oblique
Ci-dessus :Franges colorées sur des reflets
Ci-dessus :Correction des franges en post-traitement
Ci-dessus :Effet de flou frontal