Les tests de terrain ont souligné la communauté de rendu de base entre le zoom 24-90 mm testé dans notre numéro 81 et le nouveau 90-280 mm, d’ailleurs en JPEG l’image présente la même douceur et aucune trace d’accentuation. Ceci permet des transitions peu tranchées entre les zones nettes et les zones floues quand on opère aux grandes ouvertures.
Il faut cependant se garder d’avoir un jugement définitif sur le bokeh et les transitions, les effets de flou sont très variables – et ce quelque soit l’objectif – notamment en fonction de la focale et de la distance entre le plan de netteté et les autres plans. Si les deux plans sont très proches les transitions peuvent apparaître brutales, s’ils sont éloignés le flou apparaît plus progressif.
Nous l’avions déjà signalé dans le test du boîtier publié à l’automne 2015, quand on choisit la vitesse rapide de 11 images seconde sur le Leica SL, l’autofocus continu (AF-C) se désactive et la mise au point se fait sur la première image de la séquence. Les mises à jour du firmware intervenues, notamment en juillet 2016, n’ont pas modifié cette situation, et pour un usage sportif avec suivi AF ou en photo de mode avec reconnaissance automatique des visages, il faut se limiter à la cadence intermédiaire de 6 à 7 images seconde, qui reste efficace sur le terrain. Leica nous a confirmé que c’est par erreur que le manuel utilisateur indique que l’autofocus continu est compatible avec la cadence la plus rapide, ce ne serait pas un luxe de mettre en ligne un nouveau mode d’emploi corrigé en PDF !