Q1 : Mes tirages sont trop sombres ou présentent une dominante colorée marquée. Pourquoi ?
Très probablement parce que vous n’avez pas suivi les instructions ci-dessus, entraînant une double gestion des couleurs rendant votre tirage papier totalement inutilisable.
Q2 : J’ai suivi à la lettre toutes ses recommandations. Pourtant, je n’obtiens toujours pas les résultats escomptés.
Assurez-vous de bien avoir installé la dernière version du pilote d’impression. Il arrive fréquemment que des mises à jour de systèmes d’exploitation chamboulent l’ordre établi, et nécessitent une adaptation du pilote de l’imprimante.
Q3 : Quelle est la meilleure façon de procéder pour imprimer : laisser l’imprimante gérer les couleurs ou confier cette tâche à l’application hôte ?
Il est communément admis que les résultats seront plus réguliers et plus contrôlables si on confie la gestion des couleurs à une application spécialisée comme Lightroom ou bien Photoshop. Mais rien ne doit vous empêcher de procéder à vos propres essais. Il est également possible que certaines photos conviennent mieux à une méthode qu’à une autre.
Q4 : Quel est l’intérêt d’imprimer à partir de Lightroom ?
L’intérêt le plus évident est celui de la parfaite intégration au flux de travail proposé par le logiciel. Ensuite, les travaux d’impression peuvent se faire à partir d’images raw, sans avoir à les convertir au préalable en fichiers bitmap (JPEG, TIFF, etc...). Enfin, Lightroom interpole parfaitement les fichiers pour les adapter à la taille de sortie.
Q5 : L’impression monochrome exige-t-elle une méthode particulière ?
Non, les imprimantes photo d’aujourd’hui sont tout à fait capables de sortir de beaux tirages noir et blanc, dans un flux de production RVB, sans qu’il y ait la moindre trace de dominante ou de dérive colorée. Certains modèles proposent un pilote pourvu d’un mode monochrome, avec des réglages parfois très sophistiqués. Là encore, c’est à vous d’essayer pour trouver la meilleure méthode possible.
Q6 : Lightroom proposera-t-il un jour l’épreuvage à l’écran (softproofing) ?
C’est en tout cas une fonction réclamée par un certain nombre d’utilisateurs. A l’évidence, le flux de travail non-destructif basé sur l’édition de métadonnées réclame de revisiter complètement cette fonction. Sans oublier qu’un épreuvage à l’écran, notamment sur les LCD particulièrement lumineux, nets et contrastés, permet difficilement d’avoir un aperçu de ce que sera un tirage papier.
Messages
1. Foire aux questions, 19 décembre 2008, 21:10, par jonas0_13
Je ne suis pas complètement d’accord avec la réponse à la dernière question (softproofing). Il est vrai que les écrans LCD présentent nativement une luminosité et un contraste très forts qui rendent la comparaison avec le tirage papier très difficile ; j’ai pas mal "galéré" moi-même sur ce sujet. Il est cependant possible en étalonnant soigneusement son écran de le ramener à un niveau de contraste et de luminosité corrects. J’utilise ColorMunki, mais je pense que la sonde Spyder 3 donne les mêmes résultats (pas Spyder 1 par contre). Certes l’écran paraît alors fade pour l’usage bureautique, voire jaunâtre si on choisit un point blanc à 5000K, ce qui est préférable au 6400K pour la comparaison avec les tirages papiers ; mais il est aussi moins fatigant pour les yeux. dans ces conditions la fonction softprofing de Photoshop permet d’avoir une cohérence quasi-parfaite entre écran et tirage papier (pour cela il faut activer la case "simulation de la teinte du papier" qui a un effet important). A contrario dans ces conditions l’image vue dans Lightroom est sensiblement plus vive que l’impression (avec mon Epson R1900 et des papiers Epson Premium il faut pousser les curseurs luminosité, contraste et saturation de LR d’environ +10 à +15 pour obtenir le bon résultat imprimé. Basculer entre LR et Photoshop pour faire simplement du softprrofing est très fastidieux. J’appelle donc moi aussi de tous mes voeux une fonction softproofing dans notre cher LR !