Dans le monde des appareils à objectifs interchangeables, le format 4/3 est propre aux hybrides Panasonic et Olympus. Le ratio hauteur/largeur des reflex full frame et des APS est quant à lui de 3/2. Le format natif carré est réservé à des systèmes plus marginaux (moyens formats, polaroïd,...) tandis que le 16/9 représente le panoramique standard. Lorsque les proportions du cadre bougent, la composition varie irrémédiablement. Comme beaucoup de boîtiers, le Panasonic GH5 propose de photographier avec n’importe lequel de ces ratios, sachant que le format natif est 4/3 et que les autres formats ne sont que des recadrages (qui peuvent aussi bien s’opérer en post-production). Shooter en 3/2, 16/9 ou en carré directement permet simplement de mieux anticiper les recadrages. Alors quels choix faire sur le terrain ? Cela dépend des sujets et des goûts de chacun.
Le Format carré doit sa réputation aux moyens formats 6x6 qui ont marqué l’histoire de la photographie (Hasselblad, Mamiya et autres Rolleiflex) qui étaient très utilisés en reportage et surtout en portrait. Ce format a beaucoup de charme mais si on effectue le recadrage à partir d’un capteur 4/3, il transforme le fichier de base de 20 Mpxl (5184 x 3888 pxls) du Panasonic GH5 en fichier de 14,5 Mpxl (3888 x 3888). NB. : La réduction est la même en panoramique 16/9 (5184 x 2920 pxls - soit 14,5 Mpxl également).
Le format 3/2 est celui de la diapositive et du négatif en film 35mm argentique. C’est aussi celui des capteurs full frame et APS en numérique, et c’est souvent le format dans lequel les photographes composent le plus intuitivement.
Le format 4/3 fonctionne très bien en paysage, lorsqu’on a un bel avant plan, un ciel très détaillé, ou les 2.
Mais là où le 4/3 apporte à mon avis de l’originalité et une valeur ajoutée, c’est sur les images verticales, moins étriquée qu’en 24x36.
... ce qui se vérifie sur les paysages, mais plus encore sur les plans américains, les bustes et les portraits serrés.