Ricoh présente son nouveau reflex, baptisé Pentax K-S1. Côté technique, un nouveau capteur 20 Mpxl ; côté esthétique, de quoi faire parler…
La base technique du nouveau Pentax K-S1 est connue : la forme générale de la cage, les spécifications de la cellule et du module autofocus ou encore l’obturateur au 1/6000s sont autant de signes caractéristiques des K-500 et K-50. On notera tout de même le léger agrandissement du viseur (à 0,95x, il reprend les spécifications du K-3) et l’adoption d’un nouveau capteur : comme les derniers Sony, le K-S1 passe à 20 Mpxl.
C’est côté design que le nouveau reflex se distingue. Ricoh a en effet misé sur une esthétique plutôt osée, sans toutefois aller aussi loin qu’à l’époque de son « compact » à objectifs interchangeables K-01.
Si le K-S1 reste pour sa part un vrai reflex, il se distingue tout de même radicalement de l’esthétique traditionnelle de ces produits. De face, on note la poignée design dépourvue de molette de réglages, le cercle lumineux sur le déclencheur (vert en mode photo, rouge en mode vidéo) et surtout les diodes tout au long de la poignée – dont l’allumage peut être lié à la détection de visages, pour indiquer combien de faces l’appareil a trouvées !
De dos, le K-S1 est limite bizarre. La molette des modes s’est déplacée pour devenir une large couronne autour du pavé directionnel, dont la touche de validation abrite des diodes colorées pour rappeler le mode de prise de vue courant.
Le K-S1 n’intègre toujours ni WiFi (confié à une Flu Card optionnelle) ni GPS (il est compatible avec le O-GPS1) et se contente d’une connexion USB 2. L’alimentation est confiée à la même batterie que les K-50 et K-500, mais la poignée plus compacte ne prend plus l’adaptateur pour piles AA. En revanche, au contraire des précédents modèles à une seule molette de réglages, le K-S1 conserve le mode TAv, qui permet de régler librement vitesse et ouverture en laissant à l’appareil le soin de choisir la sensibilité idéale.
Annoncé à 649 € nu et à 699 € avec avec le 18-55 mm, le K-S1 est sensiblement au prix du K-50. Celui-ci garde pourtant nettement l’avantage : si son design est d’une remarquable banalité, il offre une deuxième molette de réglages et une protection antiruissellement, absentes du nouveau-né. Le K-S1 semble donc se destiner à ceux qui recherchent un appareil qui attire l’œil, plutôt qu’à ceux qui recherchent des fonctions photographiques avancées…