Samsung GX-10 : Un été dangereux ! 


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Arrivée à Séville

lundi 1er octobre 2007, par Michel Lion


Nous débarquons à l’aéroport de Séville en pleine féria et la tête remplie de questions. La tauromachie est un sujet brûlant et ces derniers mois, pro et anti-corridas s’affrontent dans tous les médias. Au sein même de notre équipe les avis divergent, mais nous sommes décidés à laisser nos préjugés au vestiaire et à écouter les arguments de chacun. Nous n’avons d’ailleurs pas le choix si nous voulons recueillir les confidences d’aficionados (les initiés en tauromachie) et essayer de toucher du doigt ce qui fascinait tant Hemingway.

©Bruno Calendini / www.calendini.com

Entre l’aéroport et l’hôtel, notre taxi croise les premiers attelages conduits par des chevaux superbes, transportant d’élégants passagers en tenue d’apparat. Sur les trottoirs, aux arrêts de bus, aux terrasses des cafés, aux détours des ruelles, femmes et hommes déambulent fièrement dans des vêtements traditionnels du plus bel effet. Le ton est donné : Séville est plongée dans la fête et la ville andalouse est en pleine effervescence. À peine posés dans notre hôtel, nous filons vers la Plazza de toros. Bien qu’on nous ait garanti un échec, nous voulons tenter de nous annoncer aux officiels de la Maestranza pour obtenir le droit de photographier depuis la fosse qui entoure l’arène, au plus près de la piste et des taureaux. Mais la Meastranza est une arène privée et les accès sont jalousement gardés par les gardiens du temple. Renseignements pris, le responsable du bureau de l’AFP à Madrid nous explique qu’il lui a fallu 4 ans pour introduire un photographe de son staff dans l’arène de Séville : cela donne la mesure de la difficulté et nous confirme qu’il ne va pas être simple de faire des images. Il est environ 16 h 30 et les alentours de l’arène commencent à bouger sérieusement. Devant l’entrée principale, des attelages magnifiques se succèdent et déversent leur flot de people tirés à 4 épingles. Télévision et journalistes sont au coude à coude pour interroger ces VIP…

©Bruno Calendini / www.calendini.com

Il y a une ambiance digne de Rolland- Garros un jour de finale. Nous tentons nos premières photos pour saisir ces instants hauts en couleurs, d’autant que la fin d’après-midi nous gratifie d’une jolie lumière. La foule fait le spectacle et les personnes qui nous entourent ont assurément pris beaucoup de soins pour s’habiller. Les déclenchements de nos GX-10 sont accueillis comme autant de compliments et nos sujets posent fièrement devant l’objectif. Portraits, scènes de rues, détails dans les étoffes chatoyantes ou dans les blasons ornant les attelages, tout est bon pour se « dérouiller l’index » et engranger les premières images. Le soir venu, nous découvrons ces photos tandis que nous cédons (une première fois !) au charme des inévitables tapas. Devant notre verre de vino tinto, nous établissons le programme du lendemain : nous irons d’abord aux arènes à l’ouverture des guichets pour tâcher de trouver des places et puisque nous ne pouvons pas être accrédités, nous shooterons des gradins. Nous avons ensuite rendez-vous à 14 h 00 pour déjeuner avec l’un de nos contacts sur place. Puis, nous visiterons la ville, nous nous rendrons à notre première corrida et nous partirons ensuite à la découverte du campo, l’endroit névralgique de la féria. La journée s’annonce longue et éprouvante sous une température qui dépasse les 32°. Il est plus d’une heure du matin lorsque nous éteignons nos ordinateurs portables pour une courte nuit.

©Bruno Calendini / www.calendini.com

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Déclencheur est le lien entre la passion pour la photo de Benoît Marchal et son enthousiasme pour le Web 2.0. MDLP*(Monde De La Photo) est heureux d’accueillir Benoît, l’auteur de ce podcast très réussi et plein de bon sens.
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