Comme pour les M numériques, le tarif fait passer un souffle réfrigérant sur l’enthousiasme que l’on peut éprouver à voir Leica sortir sans relâche des produits très haut de gamme décalés par rapport à la concurrence. Cependant, la qualité de construction et la qualité d’image du SL peuvent faire pencher la balance en sa faveur, par rapport aux plus compacts et légers Sony de la série A7, ses seuls concurrents dans le créneau hybride 24 x 36, dès lors que l’on ne ressent pas le besoin de la très haute définition ou des très hauts Iso. Le SL ne vise pas le marché de masse et la comparaison avec l’automobile peut le faire comprendre : on roulera aussi vite dans Paris avec une Audi qu’avec une Bentley, mais si l’on a les moyens d’acquérir la seconde pourquoi se refuser ce plaisir ?
• Le plus grand et précis viseur électronique
• Design de grande classe
• Protection contre les intémpéries
• Bonne cadence de prise de vues
• Image très fine sans aspect « numérique »
• Très bonne montée en hauts Iso
• Bon compromis entre définition et utilisation d’objectifs anciens
• Viseur électronique trop contrasté par défaut
• Ergonomie parfois déroutante
• Autofocus moins à l’aise en sport que ceux des boîtiers à miroir
• Manque de possibilité de personnalisation des Jpeg
• Pas de stabilisation du capteur
• Prix très élevé
Retrouvez notre verdict complet avec les notations dans notre édition 2015 de notre guide consacré aux reflex & hybrides, à paraître la semaine prochaine !