Caractéristiques : formule optique : 10 lentilles en 8 groupes distance minimale de mise au point : 25 cm filtre : 58 mm motorisation : micro-moteur stabilisateur : non dimensions : 65 × 61 mm poids : 190 g accessoires : bouchons et parasoleil tulipe fabriqué en Chine |
Toutes les mesures ont été effectuées selon la procédure décrite depuis le début des essais publiés par Le monde de la photo.com en photographiant une mire avec le système DxO Alalyzer. Les notes de piqué de ce couple boîtier objectif sont données pour le format A3, en détaillant quatre zones :
le centre de l’image
les lignes des tiers qui bordent la zone centrale
les bords de l’image
les angles de l’image
Les histogrammes détaillent ces mesures par focale et par diaphragme et la carte de piqué les résument de façon synthétique.
- 14 mm
- 20 mm
- 30 mm
- 42 mm
Par rapport à ses concurrents, le talon d’Achille des boîtiers Olympus a toujours été l’autofocus, d’autant plus qu’il présentent, du fait de la taille de leur capteur plus réduite que celles concurrents, la nécessité d’un système encore plus précis : plus petits sont les photosites, plus exigeante est la focalisation des rayons lumineux sur les micro-lentilles. Bien que très amélioré par rapport au premiers modèles, l’autofocus de l’E420 reste assez délicat à maîtriser pour une mise au point sur mire, ce qui a entraîné un résultat critiquable à pleine ouverture de 14 mm. Heureusement, aux autres diaphragmes on atteint toujours le niveau très bon voire excellent, et ce rendu très homogène et de haut niveau se retrouvera aux autres focales : jamais on descend en dessous du niveau très bon dans tous les points du champ, et l’optique ne souffre pas non plus de diffraction. L’autofocus étant moins nécessairement calé « au millimètre » sur un sujet en trois dimensions, on peut être assuré que l’objectif donnera un piqué très élevé dans toutes les conditions de prises de vues.
Le vignetage est limité et jamais gênant en pratique, puisqu’il ne dépasse pas 0,8 IL à 14 mm, 0,4 IL à 20 mm et 0,2 IL à 30 et 42 mm. A f/8 il est presque invisible à toutes les focales (0,2 IL).
La distorsion est de 0,9 % à 14 mm, ce qui est une bonne valeur. A 20 mm elle diminue à 0,5 % pour être invisible à 30 mm et 40 mm (0,1 %), ce qui est excellent.
L’aberration chromatique est mesurée en pixels, une valeur supérieure à 1,5 peut implique que la frange sera visible, et au delà de 2,5 le résultat est mauvais. Elle est très bien contrôlée à 14 mm et à 20 mm elle reste proche de 1 pixel, mais augmente hélas à 30 mm avec 1,8 pixel à pleine ouverture et à 42 mm cette tendance se confirme car elle est de 2,1 pixels à f/5,6. On note que sa répartition montre que l’optique testée souffre d’un léger décentrage qui n’influe guère sur le piqué, heureusement.
Ouverture / Focale | 14 mm | 20 mm | 30 mm | 42 mm | |||||||||||||||
f/3.5 | 1 | - | - | - | |||||||||||||||
f/4/4+ | 0,9 | 1 | 1,8 | - | |||||||||||||||
f/5.6 | 1,2 | 1,3 | 1,7 | 2,1 | |||||||||||||||
f/8 | 1,3 | 1,2 | 1,2 | 1,6 | |||||||||||||||
f/11 | 1,3 | 1,2 | 1 | 1,2 | |||||||||||||||
f/16 | 1,3 | 1,2 | 0,9 | 1 |
Olympus a soigné ce petit zoom compact, qui donne des résultats très réguliers et homogènes, même si l’aberration chromatique reste un peu élevée aux focales moyennes. En pratique ces défauts mesurés demeureront le plus souvent invisibles et on a affaire à une optique de grande qualité.
On aime :
très bon piqué,
peu de vignetage et de distorsion
mise au point manuelle aisée
parasoleil fourni
On aime moins :
un peu trop d’aberration chromatique en longue focale
piqué très sensible à la précision totale de l’autofocus