25 mm F2,8 pancake, 1/100e, F3,5, 100 Iso.
Sur cette image, le réveil affiche l’heure de Moscou. À bord du train, tous les cadrans sont réglés sur le fuseau horaire de la capitale. Pourtant, au moment où cette photo est prise, il faut ajouter six unités pour être à l’heure locale (donc 1h52 du matin à Moscou et 7h52 en dehors du train). Ainsi, lorsque l’on descend de la Rossia (nom du Transsibérien) pendant des escales, il faut tenir compte de cet élément. On franchit sept fuseaux horaires sur l’ensemble du trajet. À Vladivostok, il y a sept heures de plus par rapport à Moscou (neuf pour Paris). On est pourtant toujours en Russie.
Le changement se fait au fur et mesure, ce qui a le don de perturber lentement mais sûrement le cycle de sommeil et le rythme alimentaire. Quand on transporte des objets de valeurs, comme ce fut le cas pour moi avec un fourre-tout copieusement rempli (lire la liste en page 36 du magazine), il faut faire attention aux soudaines envies de siestes et rester vigilant en gardant toujours son matériel près de soi. Les arrêts sont fréquents, autant que les montées et descentes de passagers. Et là, on tombe plus ou moins bien…