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Festival du Regard : c’est parti !

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17/10/2020 | Sandrine Dippa

Le Festival du Regard débute tout juste ! L’évènement initialement prévu en mai se déroule jusqu’au 29 novembre à Cergy-Pontoise. De beaux voyages au programme…

Voyages extra-ordinaires est la thématique de la cinquième édition du Festival du Regard. Cette année, les expositions qui devaient débuter en mai se tiennent finalement du 9 octobre au 29 novembre à Cergy-Pontoise. Après la Tour EDF, l’évènement prend ses quartiers dans l’ancien bâtiment de La Poste, sur la Place des Arts, au cœur du parc François Mitterrand, mais aussi dans les rues de Cergy Grand Centre.

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Photo : Corée du Nord, de Pyongyang à Rason • 2019, Davide Monteleone
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Photo : Laponie • 1957, Sabine Weiss

La manifestation fait notamment la part belle aux travaux d’Anita Conti, Bernard Plossu, Flore, Bogdan Konopka, Cédric Delsaux, Richard Moss, Ronan Guillou, Philippe Séclier, Sabine Weiss, Giorgio Negro, Jean-Christophe Béchet, Rémi Noël, Vivian Maier… En tout, seize expositions sont à découvrir à l’intérieur et cinq en extérieur. La direction artistique est assurée par Sylvie Hugues et Mathilde Terraube.

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Photo : Astronomical Observatory, Jantar Mantar, Dehli, Max Pam
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Photo : Série le Rideau de Fer • 2009, Robert Kluba

La manifestation est aussi rythmée par des lectures de portfolios, des concours, des rencontres et la projection du film de Méliès Le Voyage dans la Lune. L’entrée est libre. La programmation complète peut être consultée sur le site du festival.

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Le parcours est « fléché » dans les rues de Cergy. © Benjamin Favier
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« Je travaille toujours en film. Je fais du 24 x 36. Souvent les gens pensent qu’il y a un travail de postproduction. Pas de Photoshop. Tout est fait sur place. C’est assez artisanal. Quand je pars là-bas, je loue une voiture. Je me balade. Je descends dans les motels. À l’ancienne. C’est comme cela que je fais mes images. » Rémi Noël
© Benjamin Favier
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« Ce travail tente d’évoquer les souvenirs que j’ai de mon enfance. Lorsque mon père quitte ma mère sur le port de Tanger. Ma mère, un peu hippie, décide de traverser le Maroc avec ma sœur et moi. Elle va à la rencontre des gens. Cela fut très étrange pour nous. Mais nous avons été marqués par ce sentiment de liberté. » Flore
© Benjamin Favier
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« Je suis très attaché à l’Amérique latine. Un deuxième chez-moi. J’ai été confronté là-bas à la violence, à la cruauté humaine. Mon travail dans l’humanitaire consistait à avoir des contacts avec les méchants du film. Les bourreaux qui exercent la violence. Cette profession m’a amené à connaître le côté obscur de l’âme humaine. La photo m’a offert une porte de sortie, dans cette lourdeur. » Giorgio Negro
© Benjamin Favier
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« C’est parfois un peu frustrant d’encadrer des photos d’autres photographes et de voyager avec leurs images. Mon patron m’octroie plusieurs semaines de vacances chaque année, ce qui me permet de voyager de mon côté. Je me balade avec très peu de bagages. Un carnet pour écrire et mon appareil photo. Ce carnet est très important. Je voyage seul dans des pays lointains. J’écris constamment dans mon cahier pour passer le temps, quand j’attends un bus ou en faisant du stop. Ces cahiers mêlant texte et photos, imbibés de café, sont un mélange entre ce que j’ai vu et ce que j’ai écrit. » Georg Pelzig
© Benjamin Favier
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« C’est un voyage que j’ai effectué il y a presque vingt ans après avoir lu La longue route de sable de Pasolini. J’ai décidé de refaire ce voyage en m’appuyant sur ce texte. Cela m’a permis d’être confronté à son récit très cinématographique. Il m’a fallu quatre ans pour faire ce livre. C’est grâce à Xavier-Barral que j’ai eu la chance de faire cet ouvrage en 2005. » Philippe Séclier
© Benjamin Favier
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« Une photo comme ça je l’ai faite à vingt ans je n’avais aucune idée. Maintenant quand je la regarde, je dis : « on dirait un Cartier-Bresson. » Mais je ne l’ai pas fait exprès ! C’est ça le voyage mexicain. Ça pourrait s’appeler « je ne l’ai pas fait exprès ! ». Quand je donne des stages, j’adore quand il y a des jeunes photographes qui font tout et n’importe quoi, mais qui vivent la photographie. » Bernard Plossu
© Benjamin Favier

- NOTA BENE : les portraits ci-dessus ont été réalisés en respectant les mesures de distanciation sociale en vigueur durant la crise sanitaire actuelle liée à la Covid-19.

- Le site du Festival du Regard

Crédit image d’accueil : Tower of Song, série Infra • 2012, Richard Moss

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