En conclusion, Nikon a frappé un grand coup avec ce boîtier, dont une rapide prise en main ne permet pas de rendre compte de toutes les possibilités – notamment en sport avec un autofocus à reconnaissance des couleurs du sujet, assurant le suivi jusqu’à 9 im/s – mais qui ouvre des perspectives insoupçonnées en reportage lumière ambiante. Les deux zooms de base se devaient d’être à la hauteur et de permettre d’obtenir des images de haute qualité dès la pleine ouverture.
Cet objectif est atteint, même si face aux performances superlatives du 14-24 mm, celles du 24-70 mm apparaissent plus banales, comparables à celles de son principal concurrent Canon que j’avais essayé sur l’EOS5D. Cependant le post-traitement des Nef éliminera les traces d’aberration chromatiques dans les angles, qui est en fait son seul défaut.
On résumera donc cet essai de façon assez lapidaire, en disant que le reproche principal à exprimer concerne… le prix.
Points forts
Qualité d’image très élevée dès la pleine ouverture et à haute sensibilité
Complémentarité totale des deux zooms sans recouvrement de focales
Mise au point précise, rapide et silencieuse
Construction vraiment pro, renforcée et protégée contre la poussière et l’humidité
Points faibles
Prix et encombrement de l’ensemble
Absence de système antipoussière ni de stabilisateur
Résidus d’aberration chromatique en Jpeg sur le 24-70 mm