Le Nikon D3 est le premier boîtier pro de la marque à intégrer une correction des aberrations chromatiques par le processeur de l’appareil, dès la prise de vue. J’ai vérifié avec mon 24 f/2,8, très grand producteur d’aberrations chromatiques en numérique, que ce traitement était bien effectif sur les Jpeg, mais j’ai été étonné de constater que le 24-70 conservait un niveau résiduel important de franges de couleur dans les angles extrêmes de l’image, à la limite du cercle de couverture du format. Le 14-24 est presque exempt de ce défaut, ce qui place définitivement son niveau de qualité à l’excellence !
Heureusement, le traitement des Nef sous Nikon Capture NX 1.3 (fourni gratuitement aux premiers clients du D3) éradique totalement les aberrations chromatiques et délivre des images d’une propreté absolue. On sera attentif, si d’aventure on photographie avec le 24-70 des paysages très détaillés dans les angles de l’image, à préférer le Raw au Jpeg.
L’aberration chromatique a été mesurée à pleine ouverture et est indiquée pour sa valeur maximale, en nombre moyen de pixels touchés. Un niveau supérieur à 1 peut faire apparaître des franges visibles sur un tirage A3.