Depuis l’avènement de la très haute définition, beaucoup de photographes ont pu constater (parfois à leurs dépends), que les capteurs modernes sont beaucoup plus exigeants sur la qualité des objectifs et la précision de la mise au point.
Si on regarde ce qui s’est passé chez Nikon par exemple, on voit que certains objectifs hauts de gamme qui étaient jugés fabuleux sur un D700 (12Mpxl), ont perdu des galons sur le D750 (24Mpxl), et sont aujourd’hui jugé trop faibles pour équiper un D850 (45 Mpxl).
En revanche, lorsqu’une optique "pique" parfaitement devant un capteur HD, d’autant plus si elle ouvre très grand (c’est le cas du Panasonic Lumix S 50 mm f/1,4 Pro - avec lequel j’ai pu faire quelques images au Pérou), c’est la mise au point qui devient très délicate.
Photo : www.calendini.com

Sur la photo ci dessus par exemple, le jeune garçon baigne dans un joli flou de profondeur de champ, grâce à une ouverture à f/2 et une mise au point rapprochée. Mais lorsque je zoome à 100% dans le fichier de 8368 x 5584 pxls, je vois clairement que la mise au point n’est pas sur la pupille mais sur les cils. Les petits mouvements du garçon timide pendant ce portrait ont suffit à créer ce décalage de quelques millimètres qui nuit à la réussite technique de cette image. Le S1R est équipé de plusieurs dispositifs qui peuvent aider le photographe, et ce dernier a tout intérêt à en tenir compte pour mettre les chances de son côté. Pour commencer, les modes autofocus sont multiples et variés : variation du nombre de collimateurs actifs, variation de la zone (taille et forme), mais aussi reconnaissance des visages et des yeux, zoom automatique dans la zone ciblée ou zoom manuel (via la bague de mise au point en mode AF + retouche manuelle du point). Il est également possible d’activer du focus peaking en photo. Plus ordinaire mais utile : la taille du collimateur qui travaille est ajustable pour "piquer" la mise au point sur un endroit très précis. Une autre sécurité consiste à conserver le bip sonore qui vous avertit lorsque la netteté est faite (vous pouvez choisir la tonalité et le volume). De la même façon, l’illuminateur et son faisceau rouge peut être une assistance indispensable en basse lumière, qu’il est préférable de conserver active. Vous pourrez également compter sur les performances de la stabilisation, car il est bien évident que si l’on peut remarquer une erreur micrométrique de mise au point, on peut tout aussi bien déceler le moindre flou de bougé.
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132 PAGES - MAI 2019 - 6,00 € Actualités ■ Avant-Première : CANON EOS 250D ■ Le FIFPAN : Des animaux et des hommes ■ Influences : s’inspirer de DIANE ARBUS ■ GRAND FORMAT : Urban Circus par Aurore Alifanti ■ EXCLUSIF / REPORTAGE TEST AU PÉROU AVE LES PANASONIC S1 & S1R ■ [100% PRATIQUE] Un studio à domicile ■ [100% RETOUCHE] : LIGHTROOM CC [3 tutoriels] ■ [100% MATÉRIEL] TESTS : Fujjifilm X-T30 ■ Panasonic Lumix FZ1000 II ■ Dell UltraSharp U3219Q ■ Peak Design Travel bag 45L ■ Joby GorillaPod Mobile RIg ■ Datacolor SpyderX Pro ■ LaCie mobile SSD 2 To ■ Tokina Opera 16-28 mm f/2,8 FF ■ Fujinon XF 8-16 MM F/2,8 R LM WR ■ La tribune de Sylvie Hugues ■ Cliquez sur ce lien pour commander le magazine papier (envoi sous 48 heures)
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