Outre une évolution marquante d’Adobe Stock, la banque d’images du Creative Cloud, les nouveautés se répartissent en trois catégories, la première modestement appelée « La magie d’Adobe » concerne des ajouts fonctionnels. Les deux autres s’attachent à rendre plus efficace le flux de travail et à améliorer les performances. Ainsi, Adobe revendique pour Photoshop CC un démarrage et des ouvertures de fichier trois fois plus rapides. Quant à l’affichage du menu des polices de caractères et le remplissage basé sur le contenu, ils sont quatre fois plus alertes.

Le recadrage avec rotation bénéficie d’une reconstruction des zones vides, qui fonctionne bien pour le ciel, moins bien pour les immeubles (voir à droite).

(photo LK)

Déjà introduit dans la création de panoramas, le remplissage des zones vides à l’issue de l’alignement et de la fusion des photos qui entrent dans sa composition se retrouve comme une option de la fonction de recadrage avec rotation. Dans le filtre Fluidité, qui régit des déformations locales, les visages sont détectés et leurs composants aussi (yeux, bouche, nez, oreilles) afin de leur appliquer des transformations. Une fonction qui va encore susciter des polémiques si elle est employée pour des améliorations réalistes, mais trompeuses, quand son usage caricatural peut amuser !

Dans l’espace de travail Fluidité, la détection des zones d’un visage est le prélude à l’application de déformations géométriques (cliquer pour agrandir).

(document Adobe)

Avec Assortir la police (Match Font), Photoshop identifie la nature des polices de caractères présente dans une photo sans calque Texte – au niveau d’un panneau de signalisation, d’une enseigne de magasin, d’un titre s’il s’agit d’une affiche – et présente des polices équivalentes ou identiques puisées dans les polices installées ou disponibles dans Typekit, la typothèque du Creative Cloud. Enfin, la commande Sélectionner et masquer affiche un nouvel espace de travail facilitant la création de sélections et de masques complexes.

Le nouvel espace de sélection offre plusieurs modes d’affichage, présente des outils de sélection et les réglages d’amélioration du contour (cliquer pour agrandir).

(photo LK)

Photoshop reconnaît les polices présentes dans une photo,avec plus ou moins de bonheur

(photo LK)

Les logiciels multimédias évoluent aussi, avec une meilleure prise en compte de la réalité virtuelle dans Premiere, une évolution de la prévisualisation de Character Animator lié à After Effects ou le nouveau panneau Audio Essentiel d’Audition, qui facilite le mixage multipiste sur la base d’un type de mixage prédéfini (Dialogue, Musique, Effets sonores ou Ambiance) et d’ajustements manuels. Enfin, Adobe XD, destiné à prototyper des interfaces pour sites Web et téléphones portables, devient disponible en français, allemand et japonais.

Le nouveau panneau qui facilite le mixage multipiste.

Mise à jour majeure d’Adobe Stock

Adobe Stock, lancé en 2015, s’intègre mieux aux applications. Depuis le panneau Bibliothèque, une recherche est offerte, prolongée par des filtres pour isoler les photos, les illustrations, les objets vectoriels ou les vidéos. De là, vous accédez directement au site d’Adobe Stock, pour télécharger le visuel souhaité et en obtenir la licence. Adobe Stock intègre un Premium Collection avec plus de 100 000 photos (les images vectorielles viendront plus tard) qui, indique Adobe, sont conformes aux standards d’exigence des agences et départements communication des entreprises. Un portail servant à alimenter Adobe Stock par les créatifs professionnels sera bientôt mis en place, pour une soumission des œuvres depuis Bridge, Lightroom ou le site des contributeurs lié à Adobe Stock.

Le panneau Bibliothèque offre une recherche dans Adobe Stock et un accès au site.

(document Adobe)

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