Les Pentax Q sont à part dans le monde des COI : au lieu de capteurs d’assez grande taille, souvent apparentés à ceux de reflex, ils ont une vraie électronique de compact. Le Q7 franchit tout de même un cap : avec son capteur 1/1,7", il se rapproche plus des compacts experts que des modèles grand public.
Les Pentax Q et Q10 sont des appareils sympathiques : malgré une taille minuscule, ils proposent de changer d’objectif à volonté. La limite, c’est le capteur au format 1/2,3", comme sur les compacts grand public, qui bride sensiblement leurs prétentions auprès des utilisateurs avancés : impossible de jouer sur la profondeur de champ ou de monter librement en sensibilité comme on le fait avec un Micro 4/3 ou un APS.
Pentax fait un pas en avant avec le Q7. Si celui-ci ne passe pas à un "grand" capteur, il adopte celui du MX-1, au format 1/1,7". Le résultat restera plus frustre qu’avec un capteur 1" (Nikon 1 ou Sony RX100), sans même parler des COI à grand capteur ; cependant, la différence entre compacts experts et compacts grand public est réelle et devrait se retrouver ici.
Le boîtier évolue peu : le Q7 est marginalement plus gros que le Q10 (4 mm en largeur, 2 mm en épaisseur) et conserve l’ergonomie des précédents modèles. Un bon point, même si certains sont toujours inquiets de la solidité de la potence de flash — qui a l’avantage de bien l’éloigner de l’axe optique.
Les objectifs restant les mêmes, leur champ de vision sera logiquement élargi : par exemple, le 5-15 mm proposé en kit correspondra à un 23-70 mm, au lieu de 28-83 mm sur les précédents modèles.
Le Q7 sera proposé à la rentrée pour 499 €, un tarif identique au précédent Q10... et au nouveau reflex K-500 ! Autant dire qu’à part pour les intégristes de miniaturisation extrême, le Q7 reste un produit au tarif élevé par rapport à ses possibilités...