Sigma fait bande à part depuis des années avec ses capteurs Foveon dépourvus de matrice de Bayer, même si la dernière version Quattro fait appel à une interpolation de couleurs, la couche supérieure de 20 Mpxl recueille une information de luminance non filtrée pour chaque photosite. Sigma revendique une résolution supérieure à celle des capteurs traditionnels, et propose d’ailleurs d’entrée un traitement logiciel offrant des Jpeg de 39 Mpxl… le Raw pouvant être agrandi de la même façon par le logiciel Sigma Photo Pro 6. La communicatiin de la marque est claire : « Le nouveau capteur d’image directe Foveon X3 Quattro (offre) une résolution comparable à celle d’un capteur classique de 39 millions de pixels. »
L’optique du DP2 Quattro dérive de celle du DP2 Merril et est proche du 30 mm f/2,8 testé dans notre numéro 47, mais la formule optique est modifiée (8 lentilles en 6 goupes au lieu de 7 lentilles en 5 groupes) et le diaphragme comporte 9 lamelles (7 sur la version Art). Nous ne reviendrons par sur l’ergonomie parfois déroutante ; le viseur optique est très clair mais sans aucun rappel de la vitesse et du diaphragme, alors qu’on aurait pu inclure un afficheur et un contact pour transmette les informations, seule une toute petite diode située à sa gauche confirme « au coin de l’œil » que l’autofocus a fonctionné. Le plus souvent, pour faire un cadrage et une mise au point précise, on devra hélas se servir de l’écran arrière.
Formule optique : 8 lentilles en 6 groupes
Distance minimale de mise au point : 0,28 m
Filtre : 62 mm
Motorisation : oui
Stabilisateur : non
Joint d’étanchéité : objectif fixe
Formule optique.