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Canon EOS 250D : Digic 8, 4K et Bluetooth

Materiel
10/04/2019 | Benjamin Favier

Deux après la sortie du 200D, Canon remplace son reflex d’entrée de gamme. Au programme, des améliorations de performances et de nouvelles fonctions, suite à l’implémentation du processeur Digic 8.

Présentation

Les appareils à optique interchangeable ne sont pas légion, en entrée de gamme. Les reflex, encore moins. Cet EOS 250D remplace le 200D, lancé en juin 2017. Il vient donc s’intercaler entre les EOS 2000D/4000D et les 800D/77D. Il reprend l’essentiel des caractéristiques de son aîné. À commencer par le capteur Cmos APS-C de 24 Mpxl avec filtre passe-bas  ; et la technologie Dual Pixel AF. Ainsi que l’écran tactile et orientable de 7,7 cm et 1,04 Mpts. Le design n’évolue guère, seule la texture du grip et son aspect, un brin plus raffiné, changent par rapport au 200D.


L’intégration du processeur Digic 8 ouvre les portes de la vidéo 4K… avec un recadrage 1,74x à la clé, comme c’est le cas pour les reflex Canon filmant en ultra haute définition. On pourra prendre des photos (la définition passe alors à 8 Mpxl) pendant l’enregistrement. Il sera possible d’exploiter toute la largeur du capteur en 1080p, à 50 im/s. Et accéder au mode vidéo HDR, répandu sur les boîtiers Canon, hybrides et reflex confondus. La fonction time-lapse s’enrichit elle des modes Scènes.

Bien qu’il vise les photographes débutants, ce modèle permet de photographier au format Raw, délivrant des fichiers CR3 sur 14 bits  ; d’après Canon, les soucis de développement rencontrés par certains utilisateurs avec ce type de fichiers auraient été résolus. Il sera également possible d’opter pour le format intermédiaire C-Raw, qui remplace les M-Raw et S-Raw. La sensibilité maximale est par défaut toujours de 25 600 Iso (avec une extension à 51 200 Iso)  ; en vidéo, on pourra aller jusqu’à 12 800 Iso. Selon la marque, les performances en hautes sensibilités seraient un peu améliorées, grâce à la nouvelle génération de processeur.

En revanche, la cadence demeure inchangée, à 5 im/s. En LiveView, il sera possible de photographier à 3,5 im/s, en sollicitant l’autofocus continu (Ai Servo). Au niveau de l’autofocus, la fonction Eye AF (détection des yeux) investit les menus.
Tout comme le mode Creative Assist, apparu sur l’EOS M50, qui offre un peu de souplesses sur les réglages en mode automatique. On retrouve aussi le guide utilisateur, inauguré sur le 800D, qui simplifie les menus, avec une approche plus didactique à l’encontre des utilisateurs novices.

Enfin, le volet connecté s’enrichit de la fonction Bluetooth, en plus du WiFi  ; du coup, il sera possible de transférer des photos (mais pas de fichiers Raw) vers Camera Connect, même pendant la prise de vue.

L’EOS 250D sera proposé en trois coloris, noir, blanc ou argent (avec une poignée marron), au prix de 549 € nu. Un kit sera proposé avec le 18-55 mm IS, à 649 €.

- Le site de Canon

Premier avis

De plus en plus déserté par les fabricants, le marché des appareils à optiques interchangeables d’entrée de gamme garde la côte chez Canon. Après les EOS 2000D/4000D lancés l’an dernier, la marque fait évoluer son 200D, par petites touches, avec cet EOS 250D, qui reste en-dessous des 800D/77D, qui ont pour eux un autofocus et une mesure de l’exposition plus aboutis.

Ce modèle s’adresse avant tout aux utilisateurs de compacts ou smartphones, qui souhaiteraient s’initier à la souplesse d’un système à optique interchangeable. Les caractéristiques n’évoluent guère, par rapport au 200D, dont il conserve les dimensions et le poids, qui n’ont rien à envier aux hybrides. Certaines limitations n’en demeurent pas moins pénalisantes, notamment le recadrage 1,74x en video 4K UHD ; ou encore l’impossibilité de recharger l’accu en USB.

Pour le reste, si vous êtes à la recherche d’une solution abordable pour goûter aux reflex, ce 250D est un candidat sérieux, notamment grâce à la pléthorique gamme optique EF/EF-S. Mais la concurrence est sérieuse, avec des modèles à visée électronique comme les Panasonic GX80 ou Olympus OM-D E-M10 Mark III, dont les caractéristiques sont loin d’être obsolètes. Citons aussi le Nikon D3500, reflex d’entrée de gamme du rival historique. Le test du 250D figurera au sommaire de notre numéro 16, en kiosque mi-mai.

Fiche technique

  • Capteur : Cmos 22,3 x 14,9 mm de 24,2 Mpxl avec filtre passe-bas
  • Définition maximale : [3/2] 6000 x 4000 pixels
  • Montures/Coefficient : Canon EF-S / 1,6x
  • Sensibilités : 100-25 600 Iso (extension à 51 200 Iso)
  • Vidéo : 4K, 25 im/s
  • Formats de fichiers : Jpeg, Raw, MP4, Mov
  • Protection du boîtier : -
  • Stabilisateur : -
  • Visée : Pentamiroir à 95 %, 0,87x, dégagement oculaire de 19 mm
  • Moniteur : LCD orientable et tactile de 7,7 cm et 1040 kpts
  • Flash intégré : NG 9,8 pour 100 Iso ; Synchro X 1/200s
  • WiFi/Bluetooth/GPS : Oui/Oui/-
  • Autofocus : AF à détection de phase sur 9 collimateurs, collimateur central croisé et sensible à f/5,6 ; Dual Pixel AF en LiveView
  • Vitesses : 1/4 000s à 30s
  • Rafales : 5 im/s (3,5 im/s en LiveView)
  • Réglages divers photo et vidéo : Intervalomètre, timelapse vidéo, Styles d’image, Modes Scènes
  • Stockage : SD (UHS-I)
  • Interfaces : mini jack 3,5 mm, USB 2.0, mini HDMI
  • Alimentation : LP-E17
  • Accessoires : Courroie, chargeur, câbles, Digital Professional 4
  • Dimensions/Poids : 122,4 x 92,6 x 69,8 mm / 449 g (noir/argent) ; 451 g (blanc)

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