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Ce qui change par rapport au D3s

Materiel
02/07/2012 | SEPULCHRE Jean-Marie

En complément de notre essai publié dans le numéro 47 de la revue, nous avons emmené le « professionnel universel » goûter à la prise de vue en hauts Iso de nuit au cours des dernières 24 heures du Mans…les résultats confirment largement notre test général.

Le Nikon D4 en hauts Iso

En emportant le Nikon D4 pour une sortie 24 heures du Mans, je cherchais surtout à savoir s’il présentait, sur le terrain, de vrais atouts par rapport au D3s que nous connaissons bien depuis plus de deux ans. À la lecture de la fiche technique, il est évident que le D4 propose une section vidéo de classe professionnelle, avec la possibilité d’enregistrer un flux non compressé, alors que le D3s a des possibilités bien plus réduites dans ce domaine. Mais en matière de photographie, c’est plus une somme de petites améliorations que d’une révolution qu’il semble s’agir.

Ce qui change par rapport au D3s

La première approche du D4, quand on est habitué depuis 4 ans au D3 puis au D3s, consiste à apprécier les modifications d’ergonomie du nouveau modèle. On découvre d’abord la nouvelle carte XQD que le D4 est pour l’instant seul au monde à utiliser et son lecteur spécifique. Faute de carte de rechange le reportage s’effectuera en fait, dès que le XQD sera pleine, sur les classiques CF insérées dans le port n° 2, sans ressentir d’ailleurs de perte de cadence par rapport à la XQD. Peut-être cette dernière donnera-t-elle sa pleine mesure en vidéo, ce n’était pas l’objet de notre petit test…


La nouvelle carte XQD est encore chère et très peu répandue.

Il faut un léger temps d’adaptation pour découvrir les différences entre les commandes situées au dos du D4 et changer ses habitudes par rapport au D3s. Le principale différence concerne les réglages de l’autofocus, qui sur le D4 – comme sur le D7000 et le D800 – s’opèrent désormais en appuyant au centre du commutateur AF/MF situé à l’avant de l’appareil, et en tournant simultanément la molette avant ou la molette arrière, pour choisir le type d’autofocus mise au point figée AF-S ou mise au point continue AF-C et la position des collimateurs. Sur le D3s c’est le commutateur avant qui sélection le type d’AF et un commutateur arrière la position des collimateurs. Le deuxième changement est dans la commande de Live-View et le troisième déroute car la touche de mémorisation d’exposition a disparu. C’est désormais une touche multifonction associée à une pression à mi-course sur le déclencheur qui en fait office.


Ce sont surtout les commandes d’autofocus qui évoluent entre le D3s et le D4.


Une nouvelle commande située au même endroit remplace la classique touche de mémorisation de l’exposition.

En fait comme j’étais déjà habitué aux commandes d’AF des D7000 et D800, c’est revenir au D3s qui m’a demandé un effort d’adaptation pour choisir le groupe de collimateurs actif pour des essais comparatifs.

Au final j’ai beaucoup apprécié la prise en main du D4, dont le dessin donne l’impression qu’il est plus compact (ce qui n’est pas le cas) mais qui est un plus léger de 5% que son prédécesseur. Le déclenchement est tout aussi réactif mais l’appareil donne l’impression d’être plus doux, quand bien même je n’avais jamais été gêné par des vibrations parasites sur une série D3 !

En reportage de nuit l’innovation qui fera sans doute l’unanimité pour elle est l’éclairage des touches de réglages qui permet de retrouver ses marques très vite dans l’obscurité complète.


L’éclairage des touches de commande est un sérieux atout de nuit.

En ce qui concerne les performances, les mesures publiées par DxO Mark montrent bien qu’à part une montée en définition (16 Mpxl au lieu de 12 Mpxl, soit un format natif à 254 ppp de A3+ au lieu de A3, à peu de choses près) les performances absolues du capteur sont très proches, ce n’est qu’en dynamique en bas Iso que le nouveau D4 est nettement supérieur en D3s, alors qu’en hauts Iso la dynamique et le niveau de bruit sont quasiment identiques.


Comparaison de la dynamique absolue du capteur en Raw.

De toute façon, pour cet essai le parti pris était de regarder comment le D4 se comportait en Jpeg, ce qui est souvent le format utilisé pour la presse, permettant d’envoyer tout de suite ses images au support ou à l’agence, même si le boîtier permet de convertir les Raw en Jpeg en procédant à un post-traitement de base. Ce n’est que pour les très hauts ISO (50 et 100 kIso) que nous avons doublé les prises de vues NEF + Jpeg fine.

MDLP N°47, Juillet 2012
- Retrouvez l’intégralité de notre test et notre reportage avec le Nikon D800 en Inde dans notre numéro quarante-sept du MondedelaPHOTO.com, actuellement en kiosque.
- Lire le sommaire du N° 47 de MDLP

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