Plus léger, plus compact, plus polyvalent, moins lumineux, mais stabilisé, ce zoom constitue une alternative moins onéreuse, par rapport au 24-70 mm f/2,8. À l’image de ce que l’on trouve dans les gammes reflex Canon et Nikon.
Nous fustigeons souvent le poids et l’encombrement des zooms en monture E pour le plein format : le déséquilibre, étant donné la légèreté et la compacité des boîtiers A7 et de l’A9, est manifeste, notamment avec le 24-70 mm f/2,8. Le gabarit du 24-70 mm f/4 OSS signé Zeiss est bien plus en adéquation avec celui des hybrides Sony plein format. Mais il manquait un transstandard plus polyvalent et relativement lumineux (il existe aussi un FE 24-240 mm f/3,5-6,3 OSS), comme on en trouve aux catalogues Canon, Nikkor et Sigma : ce 24-105 mm f/4 OSS arrive ainsi à point nommé.
Sur la balance, il accuse 663 g (885 g pour le Sigma 24-105 mm Art en montures Canon, Nikon et Sigma). L’A7R III, annoncé en même temps, pèse quant à lui 657 g. La distance minimale de mise au point est intéressante : 38 cm, à toutes les focales.
Les dernières générations de boîtiers Sony en monture E sont stabilisées, mais ce zoom embarque le système OSS. La formule optique repose sur dix-sept lentilles (quatre verres asphériques, trois verres ED) réparties en quatorze groupes. Le diaphragme compte neuf lamelles. Le bouton situé sur le fût sert à verrouiller la mise au point. Il est personnalisable. La construction est dotée de joints d’étanchéité. Lancement prévu en novembre, au prix de 1350 €.
Du côté des longues focales, Sony annonce le développement d’un 400 mm f/2,8 OSS. Il sortira à l’été 2018.